Nos lieux de concert inspirants

Samedi 16 septembre 2017

Zonneplein
La Zonneplein (place solaire) est le cœur de la cité-jardin Oostzaan. Dans l’entre-deux-guerres, la ville d’Amsterdam a construit des cités-jardins pour freiner la paupérisation des quartiers populaires du centre-ville. La cité-jardin Oostzaan est bâtie dans le style de l’École d’Amsterdam. Les reliefs, produits de la découpe exubérante de la brique, les sculptures qui décorent la pierre des façades et les fenêtres dont la surface est divisée en petits carreaux sont les spécificités de ce style architectural. En 1960, suite à une rupture de digue, ce quartier a été inondé, disparaissant jusqu’à deux mètres sous les eaux.
Ces dernières années, les magasins autour de la Zonneplein ne trouvaient pas de repreneurs. Des entrepreneurs qui se sentent concernés essayent à présent d’insuffler une nouvelle vie au quartier. Ils organisent régulièrement des marchés de village (Amsterdam Village Market) au cours desquels la musique de rue est toujours présente.

Amsterdam Museum
L’Amsterdam Museum se trouve entre la Kalverstraat et le Nieuwezijds Voorburgwal. L’histoire de cet endroit de la ville remonte au moyen âge, le cloître Saint Lucien s’y trouvait alors, un cloître de femmes qui avait sa propre brasserie et son cheptel. L’étable se trouvait à peu près à l’emplacement actuel du café du musée. Puis, de 1578 à 1960, cela devint un orphelinat où des centaines d’enfants ont trouvé un toit et reçu une formation. Dans ce qui était la cour intérieure des garçons on voit encore les casiers dans lesquels ils conservaient leurs affaires ; dans la cour des filles des concerts ont lieu régulièrement. Le 16 septembre celui des orchestres de rue.

Frederiksplein
C’est ici qu’au dix-neuvième siècle se trouvait le Paleis voor Volksvlijt. C’était un vaste palais d’exposition en verre, comparable au Crystal Palace de Londres; il a été détruit par un incendie en 1929. La galerie qui a été conservée un certain temps a abrité le Circus Elleboog un lieu où la jeunesse amstellodamoise venait s’entraîner. En 1960, la galerie a été détruite et sur son emplacement se trouve aujourd’hui le siège de la Banque Centrale néerlandaise avec sa tour ronde ajoutée en 1991. Les deux bâtiments ont très vite été affublés du sobriquet ʺla boîte d’allumettes et le briquetʺ. Autrefois, il y avait un kiosque à musique sur la place et de nos jours, une association organise à nouveau des concerts sur les emplacements de ces kiosques aujourd’hui disparus. Toeters & Bellen y a joué plusieurs fois.

Noorderlicht
Le café Noorderlicht (la lumière polaire) se trouve sur le terrain-NDSM, un ancien chantier naval où, entre 1915 et 1984, on construisait des bateaux. Après leur mise en faillite, les bâtiments vides ont été squattés. C’est devenu l’une des plus grandes pépinières culturelles de la ville d’Amsterdam proposant des lieux de vie et de travail à des prix abordables pour les artistes, les artisans et les petites entreprises de sous-traitance. C’est sur ce terrain qu’a lieu chaque année au mois de juin le festival de théâtre Over het IJ qui présente de nombreux théâtres de rue. Le café Noorderlicht a été construit selon le principe du développement durable ; le dock arrondi a été réutilisé et est isolé avec de la paille.

Tolhuistuin
Ici se trouvait le jardin d’un bâtiment des douanes, il fallait y acquitter le droit de péage pour continuer à naviguer sur le canal de halage entre Amsterdam et le nord. A côté de la bâtisse il y avait un jardin d’agrément où, au XIXe siècle, les riches Amstellodamois venaient apprécier le bon air et où l’on donnait régulièrement des concerts. Le bâtiment actuel date de 1960, il a abrité le restaurant d’entreprise des laboratoires Shell. La salle de concert est exploitée par Paradiso, le fameux temple de la musique pop sur la Leidseplein qui est une église reconvertie. En raison de son emplacement, cette salle s’appelle le Paradiso Noord. C’est ici qu’a lieu la fête de jubilé du T&B.

Dimanche 17 septembre 2017

‘t Blaauwhooft – Hendrik Jonkerplein
Le café ‘t Blaauwhooft se trouve sur la Bickerseiland qui a été constituée artificiellement au XVIIe siècle. L’île porte le nom de la riche famille de marchands Bicker. On y trouvait des entrepôts, de petits chantiers navals et des entreprises liées à la navigation. Au bout de l’île le chemin de fer passe au-dessus d’arcades qui ont été aménagées de façon à installer des petites entreprises. La place Hendrik Jonker porte le nom de l’entreprise familiale qui y possédait une usine de machines. Le nom ‘t Blaauwhooft désigne le bastion qui s’y trouvait.

Daan & Daan – Kattenburgerplein
L’île artificielle de Kattenburg a été constituée par comblement dans la deuxième moitié du XVIIe siècle. L’ancien Entrepôt maritime abrite aujourd’hui le Musée maritime national (Scheepvaartmuseum). La plupart des habitants de Kattenburg travaillaient sur les chantiers navals. On les surnommait les ‘Bijltjes’ (petites haches) en raison d’un instrument très utilisé dans la construction des bateaux de bois. Kattenburg, qui était très endommagé à la fin de la Seconde Guerre mondiale, a été rénové dans les années soixante. Les appartements de la Place Kattenburg ont été reconstruits à neuf mais les anciennes façades ont été conservées.

De Waterkant
Le café surinamien ‘De Waterkant’ se trouve sous un parking, une construction de l’architecte Piet Zandstra datant des années soixante. Les avis sont partagés, certains le trouvent extrêmement laid, d’autres y voient la marque d’une belle architecture. Les Amstellodamois, qui ne sont pas avares de facéties, ont surnommé le bâtiment, ‘les fesses de Zandstra’. En 2007 l’artiste américain Spencer Tunick y a photographié plus de 2000 personnes nues.

Kanis & Meiland
Le café Kanis & Meiland se trouve sur l’île KNSM, la Koninklijke Nederlandse Stoomboot-Maatschappij, autrement dit la Société royale néerlandaise des bateaux à vapeur qui, de 1856 à 1981, a transporté personnes et marchandises, entre autres, vers l’Amérique et l’Indonésie. Lorsque la KNSM a quitté l’île en 1977, squatteurs, artistes et nomades urbains sont venus s’y installés. A partir des années quatre-vingt-dix, de nouveaux logements ont été construits très appréciés par ceux qui y résident aujourd’hui.

 

Traduction : Amazone Nativel  

 

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